(extrait de Ouest-France du 8 avril 2010)
Sur les 60 millions d’euros de budget, presque 17 sont consacrés à l’eau et l’assainissement. Archives Ouest-France Alors que les esprits étaient tournés vers la rencontre de football Bordeaux-Lyon, les élus des 17 communes de Lamballe Communauté se sont livrés hier soir à un passe-temps assez peu récréatif… La litanie des chiffres des budgets. Avec des méandres serpentant entre le budget général et les budgets annexes (des budgets autonomes) des zones industrielles, des bâtiments, du transport à la demande, des déchets ménagers, de l’eau potable et de l’assainissement. 26 065 habitants Au bas mot, c’est en tout près de 60 millions d’euros (près de 18 millions d’investissement), pour desservir au plus près une population de 26 065 habitants. Un budget qualifié d’« offensif », par Loïc Cauret, le président. Et c’est vrai que peu d’élus y ont trouvé à redire. À peine une petite escarmouche, provoquée par Stéphane de Sallier Dupin, à propos de l’étang de la Ville-Gaudu, sur fond des dernières inondations.
Le chef de file de l’opposition municipale lamballaise a demandé pourquoi 20 000 € prévus en 2009 pour une étude sur la faisabilité du curage de l’étang étaient restés inemployés. « On attend de boucler le schéma directeur fluvial de l’agglomération de Lamballe et de Noyal, avant de prendre des mesures, lui a répondu Loïc Cauret. Mais c’est faux de laisser penser que l’étang est responsable des inondations. Le problème principal de cet étang c’est le phosphore et l’eutrophisation du Gouessant dans sa traversée de Lamballe, le manque d’oxygène de l’eau. »
En attendant, l’eau et l’assainissement, deux facteurs incontournables du développement et de la qualité de vie, pèsent lourd dans ce budget. Près de 7 millions pour l’eau : 350 000 € d’indemnités liées au périmètre de protection, 85 000 € de recherche en eau profonde, 225 500 € de travaux sur les stations, 350 000 € de réfection et d’extension des réseaux, etc. Et près de 10 millions d’euros pour l’assainissement. On peut aussi ajouter les déchets ménagers : plus de 5 millions d’euros.