Aides financières, maisons d’assistantes maternelles… À l’occasion de larentrée scolaire, les nouvelles assistantes maternelles vont expérimenter des nouveautés législatives.
Extrait du Télégramme du 30 août 2010
Le métier d’assistante maternelle a été reconnu comme tel seulement en 2005. Cette avancée leur a permis l’accès à la formation et aux congés. La profession évolue une nouvelle fois avec trois nouvelles mesures prévues pour améliorer les conditions de travail des assistantes maternelles.
Des aides financières
Marc Le Fur et Véronique Delaitre ont appuyé ces nouveautés législatives. Ils insistent sur leur bien-fondé. Depuis décembre2009, une prime d’installation a été mise enplace. «Elle permet aux assistantes maternelles qui s’installent de faire les achats ou investissements nécessaires à l’accueil des enfants. Elle est réservée aux assistantes maternelles agréées depuis moins d’un an et employées par unparticulier. Cette prime s’élève à 300€», précise Véronique Delaitre.
Des maisons d’assistantes maternelles
Par ailleurs, un prêt à taux zéro pour l’aménagement de la maison a été signé, par décret, le11juin, par le ministre de la Famille. Ce prêt est plafonné à10.000€. L’assemblée nationale a voté, le9juin, la possibilité de créer des maisons d’assistantes maternelles (MAM). «C’est une offre faite aux communes. Dans les zones rurales, les assistantes maternelles sont précieuses. Ces maisons sont un outil permettant de développer l’accueil d’enfants. Le principe est de consacrer un bâtiment pour cette MAM et d’y rassembler plusieurs assistantes maternelles. En revanche, chaque parent pourra désigner l’assistante maternelle de son choix», explique Stéphane de Sallier-Dupin.
«Un réel manque»
Avec 5.000 assistantes maternelles dans les Côtes-d’Armor, dont 200 à Lamballe, c’est le premier mode de garde choisi par les parents. «Le but est d’attirer plus d’assistantes maternelles, car il y a un réel manque. Tout ceci estun dispositif qui renforce cemétier. C’est une forme de reconnaissance vis-à-vis d’une profession qui est cruciale pourla vie des familles dans nos secteurs ruraux», souligne Marc Le Fur.