La Société Dexia Crédit a publié dans le journal Libération la carte des communes qui ont contracté, auprès d’elle, un ou des emprunts toxiques de 1995 à 2010. Stéphane de SALLIER DUPIN, chef de file de l’opposition est revenu sur ce sujet lors de la dernière réunion du Conseil municipal. Il réagit à la publication de cette carte. « La carte publiée par DEXIA et Libération.fr (http://labs.liberation.fr/maps/carte-emprunts-toxiques/) nous révèle les communes ayant contracté ces emprunts toxiques et les communes les plus fragiles par rapport à ces emprunts. Pour Lamballe, elle nous confirme que la Ville a contracté deux gros emprunts toxiques qualifiés de « Structure complexe d’options sur écart de taux CMS », en janvier 2008 à échéance 2028 pour un montant total de 11 millions d’euros (5 706 000 euros par emprunt). » précise Stéphane de SALLIER DUPIN. « Lors du Conseil municipal du 14 septembre dernier, j’avais demandé à la majorité de nous faire part de l’indexation de ces emprunts et de l’évolution des taux d’intérêt qu’il nous fallait attendre dans le contexte de crise boursière. La majorité n’avait pas pu me répondre. DEXIA nous annonce aujourd’hui un surcoût de 924 000 euros sur le premier emprunt et un surcout de 350 000 euros sur le deuxième, soit un surcoût total de 10 à 20 %. Le surcoût total est donc de 1 274 000 euros. Faut-il rappeler que l’intérêt de la dette représente déjà un million d’euros par an soit plus de 7% du budget de fonctionnement. » poursuit le chef de file de l’opposition. « Nous découvrons en plus un « petit » emprunt de 448 000 euros après de DEXIA à échéance de 2022 avec 37000 euros de surcoût » ajoute Stéphane de SALLIER DUPIN. « Aujourd’hui, Lamballe est la commune qui a les emprunts toxiques les plus importants du département (11 800 000 €). En faisant le choix des emprunts toxiques, la Ville de Lamballe a fait le choix de spéculer et s’est mise en situation de fragilité. Cela ne sera pas sans conséquences sur notre budget municipal. Je le regrette vivement et souhaite qu’un point régulier soit fait en Conseil municipal dans les mois qui viennent afin que cette menace n’ait pas de conséquences supplémentaires sur la fiscalité locale » conclut le Conseil régional de Lamballe.