A l’origine du débat sur la vidéo-surveillance à Lamballe, des représentants de l’association Lamball’avenir, association de soutien aux élus de l’opposition municipale à Lamballe, sont allés étudier le système de « vidéo-protection » à Loudéac ce vendredi 23 novembre.
Yves MEGRET, Président de Lamball’avenir, Véronique DELAITRE, Conseillère municipale, Patrick CUCUILLERE, Hervé JOSSE et Stéphane de SALLIER DUPIN, Chef de file de l’opposition municipale, ont rencontré Patrice DEBOIS, Chef de la Police municipale à Loudéac, pendant près de deux heures pour mieux comprendre l’utilisation de la « vidéo-protection ».
« Malgré nos demandes successives, nous n’avons pas encore eu de débat concret sur ce sujet au Conseil municipal. Nous nous informons donc pour préparer une solution adaptée aux besoins lamballais » déclare Stéphane de SALLIER DUPIN, chef de file de l’opposition. « Dans tous les cas, nous ne pourrons pas nous contenter d’une caméra à la gare routière. C’est tout un système qu’il faut mettre en place. Une unique caméra à la gare routière consisterait à dire « La délinquance, c’est les jeunes ». Ce n’est pas vrai. Nous, nous voulons lutter contre les cambriolages, les dégradations de voitures, de mobilier urbain. Nous voulons que ce réseau de caméra de vidéo-surveillance soit un outil réellement dissuasif. Nous voulons mettre les voyous en situation d’insécurité » déclare Véronique DELAITRE.
A Loudéac, les représentants de Lamball’avenir ont étudié le dispositif technique, le contexte réglementaire qui garantit la liberté de tous et la façon dont on peut utiliser la vidéo-surveillance pour faire baisser la délinquance. « Dans les secteurs couverts par la vidéo-sruveillance, les dégradations de biens peuvent baisser de près de 50 %. Il ne faut pas se priver de cet outil. » conclut Stéphane de SALLIER DUPIN.
C’est un excellent outil de prévention car les auteurs potentiels d’infraction se sentent surveillés donc ils ne passent pas à l’action.,de sécurisation pour les femmes notamment et les personnes agées,et c’est un bon outil de répression car il permet d’identifier les auteurs de faits délictueux.Il n’est pas fait pour gêner les citoyens qui n’ont rien à se reprocher ou interférer dans leur vie privée mais pour les protéger.